Que faire en Egypte ?

L’Égypte est peut-être l’une des destinations touristiques les plus anciennes du monde. D’innombrables voyageurs, des Grecs et des Romains de l’Antiquité aux pèlerins du Moyen Âge, en passant par les égyptologues du XIXe siècle et les Instagrammer des temps modernes, ont été attirés dans ce coin du nord-est de l’Afrique pour voir et découvrir par eux-mêmes ses merveilles légendaires.

L’Égypte a plus que sa part de sites emblématiques : Les austères pyramides de Gizeh, les temples colossaux d’Abou Simbel, le séduisant Grand Sphinx (l’une des plus anciennes statues du monde) et les tombes couvertes de sable de la Vallée des Rois n’en sont que quelques exemples. 

Jusqu’ici, ce que tu as rendu comme texte comparativement à leur texte, je le considère comme étant ‘’bien’’; mais c’est la suite qui s’avère vraiment un ‘’copier-coller’’ que je vais m’efforcer de faire en sorte que ça ne ressemble pas à du ‘’copier-coller’’).

Mais derrière ces images classiques et instantanément reconnaissables se cachent des milliers d’autres aspects qui racontent des histoires, moins connues certes, mais tout aussi emblématiques sur ce pays aux multiples facettes.

Cet ancien pays qu’est l’Égypte, regorge de personnes provenant de tous les coins du globe, avides d’en connaître les moindres recoins, et d’en côtoyer les mythiques personnages de l’époque des pharaons. Qu’il s’agisse du fameux Ramsès II, de Toutankhamon, ou encore de Cléopâtre ainsi que Néfertiti; bref tous les grands de ce monde qu’a abritée la légendaire Égypte. Et comment ne pas parler de ces dieux que sont Isis et Osiris (bien connus également des aventures d’Astérix et Obélix). Oui assurément, faire un voyage dans le pays ou ont vécu les pharaons, est un incontournable à coup sûr !

ais l’Égypte n’a pas que cela à offrir à quiconque est friand d’aventures de toutes sortes : excursions dans les déserts en admirant les sublimes dunes de sables. Sans oublier bien sûr les merveilleux déserts blanc immaculé à couper le souffle. Aussi, faire l’expérience ultime de naviguer sur le majestueux Nil, et faire la connaissance de ses riverains et de leurs coutumes ancestrales. Faire également une halte spectaculaire à la splendide et historique mer Rouge ainsi que ces sites de plongées très reconnus.  

Il faut aussi savoir que l’Égypte se marie à l’Orient (l’Est, l’Asie) et l’Occident (l’Ouest, l’Europe). Comment ne pas penser à préparer un voyage vers ce majestueux pays qu’est l’Égypte, pays des pharaons, ‘’le berceau de la civilisation’’ !

Excursions au Caire - jour 2

Le Caire

Capitale de l’Égypte, c’est la ville la plus peuplée d’Afrique. Elle est très grouillante et vous y serez très rapidement attachés. Le Caire se parcourt également pour les merveilles que cette fascinante ville possède. Prenons par exemple le Musée Égyptien, les ruelles du Caire islamique, la vieille ville et le Caire chrétien…une intronisation à la culture égyptienne ancestrale et moderne. Un voyage en Égypte sera indubitablement remarqué par la visite du Caire.

Le Caire est une fusion de l’ancien et du présent. Des églises sont construites au sommet de ruines romaines ainsi que des temples pharaoniques, et des gratte-ciels s’élèvent derrière des monuments médiévaux. Toutefois la capitale de l’Égypte est surtout connue pour avoir préservé la dernière des sept merveilles du monde antique ‘’La grande pyramide de Kheops’’. Mais la ville renferme des trésors infinis au-delà des pyramides de Gizeh.
Découvrez l’histoire du début de la chrétienté dans le Caire copte. Parcourez aussi la plus grande collection d’antiquités pharaoniques du monde. Ensuite buvez un café à l’égyptienne dans le souk animé de Khan El-Khalili. Alors que d’anciens temples et des tombes complexes vous attendent plus au sud à Louxor et Assouan. Voici pourquoi vous devriez faire une pause au Caire avant de poursuivre votre voyage.

Les incontournables au Caire

Les pyramides égyptiennes sont d’anciennes structures en forme de pyramide. Bien qu’en novembre 2008, les sources citent 118 ou 138 pyramides égyptiennes identifiées. Toutefois elles sont des tombes pour les pharaons du pays et leurs épouses pendant l’Ancien et le Moyen Empire.
Les plus anciennes pyramides égyptiennes connues se trouvent à Saqqarah, au nord-ouest de Memphis. Par contre les pyramides égyptiennes les plus célèbres sont celles de Gizeh pyramides de Khéops, de Khéphren et de Mikérinos à la périphérie du Caire. Ainsi plusieurs des pyramides de Gizeh comptent parmi les plus grandes structures jamais construites. Bien que la pyramide de Kheops soit la plus grande pyramide égyptienne, elle est également la seule des sept merveilles du monde antique qui existe encore.

Le Musée égyptien et le trésor de Toutankhamon

Il abrite la plus grande collection d’antiquités pharaoniques au monde et c’est pourquoi il est devenu une visite incontournable. Tout d’abord le grand rez-de-chaussée présente une collection d’objets du Nouvel Empire (1550-1069 av. J.-C.), dont une variété de cercueils traditionnels disposés par style. Aussi il contient des rouleaux de papyrus et des pièces de monnaie provenant de différents royaumes et cultures. Principalement islamiques, grecques et romaines.
Ensuite, le premier étage du musée abrite deux salles de momies qui sont disposées avec des notes sur les ingrédients utilisés dans le traitement de chaque corps. Toutefois l’attraction la plus intrigante du musée est le trésor du roi Toutankhamon. Exposé à côté de son masque : une série de cercueils complexes en or, des objets et des bijoux.
En revanche les trésors du musée seront finalement transférés dans le nouveau Grand musée égyptien dont l’ouverture est prévue en 2021 sur le plateau de Gizeh.

La citadelle de Saladin (ou la citadelle du Caire), est une imposante forteresse dominant Le Caire, bien que construite par le sultan Ayyoubide Saladin au 12e siècle. En revanche la silhouette de la citadelle est dominée par les coupoles et les minarets de la mosquée d’albâtre de Méhémet Ali, de style turc, achevée en 1857.

Le Bazar et souk de Khan El-Khalili, le souk touristique le plus grand et le plus dynamique du Caire bien qu’il offre un ensemble de boutiques. En fait, il est connu pour ses bijoux précieux et semi-précieux; il a été construit à l’origine comme un mausolée pour les califes (fatimides ?). Ensuite, la structure a subi de nombreuses modifications au fil du temps, et il a finalement été remodelé au 16e siècle par le sultan al-Ghuri. Inspiré du style ottoman, le Bazar de Khan El-Khalili ressemble beaucoup à un bazar turc.
Aussi ne manquez pas de passer au café Fishawi pour son café de style égyptien et son ambiance spéciale. Bien que ce café a servi pour des célébrités locales et internationales, dont l’auteur égyptien Naguib Mahfouz, et la star américaine Will Smith, en fait l’idéal serait de commander un thé à la menthe ou le karkade à base d’hibiscus, la boisson nationale égyptienne. De plus avec une (shisha ?) à côté vous aurez probablement besoin de la shisha après toutes les négociations au souk.

Hors des sentiers battus

Aux abords du Nil commencez votre voyage au Caire par une promenade à Zamalek, la partie nord envoûtante de l’île de Gezira sur le Nil, étant également parsemé d’élégantes maisons de ville. En fait le Zamalek abrite des ambassades du monde entier. Loin du chaos, ses rues bordées d’arbres défilent au rythme d’un doux tambour.
Visitez la Tour du Caire car c’est le meilleur moyen d’avoir une vue d’ensemble de la ville; de plus vous allez profiter de la brise rafraîchissante sur sa terrasse et admirez la vue sur le majestueux Nil. Toutefois il serait préférable de vous y rendre dans l’après-midi car c’est plus calme et vous serez soulagé du flot de touristes.
L’Opéra du Caire n’est sûrement pas un endroit à dédaigner car c’est la structure la plus importante du CCN (Centre Culturel National). En fait c’est un lieu de représentation bien aménagé; de plus les visiteurs peuvent assister aux prestations des meilleurs groupes de musique du Caire dans un auditorium principal de 1 200 places. Aussi, l’élégante salle est divisée en quatre niveaux, conçus sur mesure pour les représentations d’opéra et de ballet de groupes internationaux en tournée.

L’imposante mosquée Madrassa, du sultan Hassan, fut construite pendant la période (mamelouke ?). Il s’agit d’une tentative ambitieuse pour le 14e siècle. Alors que la mosquée est soigneusement conçue pour inclure les quatre écoles de la pensée sunnite soit les: Chafi’i, Maliki, Hanafi et Hanbali dans des enclaves à l’intérieur de ses murs de 118 pieds de haut, et elle a été commandée par le sultan an-Nasir Hasan à un coût élevé. En revanche cette structure reste incomplète.

La rue Mouizz, surnommée «le plus grand musée en plein air de monuments islamiques», mais elle prend cependant tout son sens après le coucher du soleil, et cette rue est située à une courte distance de marche au nord de Khan El-Khalili. En fait cette promenade animée est flanquée de certaines des plus anciennes et des plus grandes structures d’Égypte. Ainsi donc, une promenade peut dévoiler l’architecture des dynasties qui ont régné sur la ville à différentes époques soit : de la dynastie (fatimide ?) en 970 à la plus récente, c’est-à-dire celle des Pachas, dont la plus importante structure est le célèbre Muhammad Ali. De plus cette structure abrite en son sein le complexe de Qalawun, ainsi qu’un mausolée spectaculaire et une impressionnante architecture mamelouke.
Vous finirez cette promenade par un arrêt au parc Al-Azhar, l’attraction urbaine la plus verte du Caire. En fait le parc était clôturé à l’origine par une décharge, et a ensuite été transformé en parc en 2005 à l’initiative d’Agha Khan IV, le 49e imam de l’ismaïlisme nizari, et le parc s’étant jusqu’au centre-ville. En fait c’est une véritable oasis au milieu de l’agitation urbaine du Caire.

Ne manquez pas non plus de visiter le musée Gayer-Anderson qui, malheureusement, est très souvent ignoré des touristes ou délaissé par les tour-opérateurs. Et pourtant, il vaut le détour. Mieux : une visite approfondie effleurant la mosquée Ibn Touloun, le musée Gayer-Anderson est un très bel exemple de l’architecture cairote des XVIe et XVII siècles, avec (moucharabiehs ?), terrasses et un «sabil», une fontaine généralement réservée aux mosquées. Elle comporte un rez-de-chaussée, deux étages et une superbe terrasse en forme de cour. Elle est caractérisée par ses paliers décalés, un couloir en chicane et une galerie en surplomb sur la grande salle et sur tout l’ensemble. Cette ‘’Place’’ y a été faite selon l’architecture traditionnelle du Caire ottoman, avec un « salamlek », lieu d’accueil, salon des hommes, et un « haramlek », domaine du harem, interdit aux hommes, d’où les femmes pouvaient regarder les hommes par les (moucharabiehs ?). Le musée Gayer-Anderson, illustre la vie de la noblesse ottomane lors de son apogée. Dans l’enchevêtrement des salles aux décors thématiques, on peut admirer de précieuses (faïences ?), de merveilleuses boiseries incrustées de nacre et d’ivoire, une collection de textiles, des tapisseries, des céramiques, des meubles de différentes époques, un assemblage de pierres tombales ainsi que des peintures chinoises et européennes.

Le palais du Prince Muhammad Ali à Al-Manial est le véritable titre de noblesse et de l’élégance et de sophistication des palais, c’est la magie du passé qui se mêle à l’élégance de la modernité. Il est l’un des palais royaux d’Égypte au caractère architectural particulier; un chef-d’œuvre architectural unique, car il comprend divers styles d’art islamique entre fatimide, mamelouk, ottoman, andalou, persan et syrian.

Alexandrie

Fondée par Alexandre le Grand en 331 av. J.-C. Deuxième ville d’Égypte, moins touristique. C’est avant tout une cité méditerranéenne qui puise ses racines et sa vraie richesse dans une mosaïque de cultures. Réputée par ses monuments gréco-romains, comme l’amphithéâtre de Kom el Dikka, citadelle de Qaitbay, ainsi que l’ancienne ville et la Bibliothèque d’Alexandrie.

Ayant été la capitale du pays elle fut, pendant environ 6 siècles, un grand centre de commerce (port d’Égypte), et un des plus grands foyers culturels hellénistiques de la mer Méditerranée centré sur la fameuse bibliothèque. La cité durant l’époque hellénistique présentait la plus grande ville du monde grec.
Surnommée ‘’le comptoir du monde’’, Alexandrie formait un pôle commercial majeur. Toutefois elle aboutit à la formation d’une population cosmopolite de l’ordre d’un demi-million d’habitants….inégalée durant l’Antiquités. De plus, la ville était la capitale du pouvoir lagide.

Cette ville antique a subi divers tremblements de terre. Et dû à ces événements dévastateurs, son célèbre Phare ainsi que l’ancienne grande bibliothèque ont malheureusement disparus depuis. Cette bibliothèque était la plus grande du monde antique, et elle était de ce fait l’endroit où les grands philosophes et scientifiques de cette époque venaient chercher des connaissances. Elle fut fondée en 288 av. J.-C. et a été définitivement détruite vers l’an 48 avant notre ère; elle a été la plus célèbre bibliothèque de l’Antiquité réunissant les ouvrages les plus importants de l’époque. La bibliothèque faisait partie d’un ensemble plus vaste nommé le Mouseîon dédié aux Muses, étant en fait les neuf déesses des arts. La librairie s’est ainsi acquérit rapidement de nombreux rouleaux de papyrus grâce à la politique volontariste des rois ptolémaïques. On estime le nombre de ces rouleaux de papyrus entre 40,000 et 400,000 à son apogée.

Par la suite les Arabes ont conquis l’Égypte au VIIème siècle. Ils ont aussi décidé à cette époque de bâtir une nouvelle capitale plus au sud : Le Caire. Alexandrie a ainsi perdu de sa grandeur et s’est tournée vers le commerce extérieur.

A la fin du XVIIIième siècle, les troupes de Napoléon ont conquis Alexandrie. De même, vers le milieu du XIXème siècle les britanniques bombardèrent la ville. À l’époque moderne, la ville d’Alexandrie connut une expansion importante. En effet, la ville médiévale se trouvait sur la terre ferme fortifiée par une enceinte, bien que la ville moderne soit construite sur les ruines de la ville antique, ce qui rend les fouilles difficiles.
Le Phare d’Alexandrie était une des Sept Merveilles du monde antique. Le phare mesurait 135 mètres de haut (environ 443 pieds) avec approximativement trois cents salles. Par le centre était une double montée en spirale. La lanterne au-dessus du phare reste un mystère. Certains indiquent qu’il contenait un miroir en acier poli qui réfléchissait la lumière le jour, et le feu la nuit. Le phare a été détruit par un tremblement de terre autour de 1302/1303.

Le phare a été construit pour protéger les marins de la côte d’Alexandrie et également comme œuvre de propagande. La ville tout entière a été construite de façon démesurée et le phare devait en être le symbole. Il deviendra l’emblème de la ville, et l’est encore aujourd’hui. Le phare dominait la côte et permettait aux marins d’avoir un point de repère.

On peut lire chez Strabon que le phare construit en pierre blanche serait en fait un calcaire local qui a la particularité de durcir au contact de l’eau. On pense aussi que les parties les plus critiques du phare sont réalisées en granit d’Assouan. D’ailleurs le fort Qait Bay, édifié sur l’emplacement du phare a été construit selon le même procédé.

Les incontournables

La citadelle (Fort) de Qaitbay est une forteresse du XVème siècle édifiée sur le site de l’ancien phare d’Alexandrie en Égypte, sur la côte est du nord de l’île de Pharos. Le fort Qaitbay est un bel exemple d’architecture militaire de l’époque mamelouke en Égypte. Il a été construit au XIVème siècle sous les ordres du sultan Al-Ashraf Qaitbay — un des derniers souverains mamelouks d’Égypte. La construction débute en 1477, pour s’achever deux ans plus tard.
Dans le but de protéger la ville contre la menace de l’Empire ottoman, construit dans un style médiéval le fort a été entièrement restauré en 2001/2002 ; il abrite le musée de la Marine qui contient des objets des batailles navales romaines et de Napoléon. L’entrée se fait par un passage en granit rouge d’Assouan. Près de la mosquée, il y a un réservoir qui a été utilisé pour stocker l’eau en cas de siège.
À partir de l’accès à la mer, les fouilles sous-marines, réalisées essentiellement par les équipes de Jean-Yves Empereur et Isabelle Hairy du Centre d’études alexandrines, ont révélé un immense gisement archéologique, avec des milliers de blocs d’architecture, des statues colossales, des obélisques et des sphinx, en provenance de l’effondrement du phare d’Alexandrie.
Adjacent au fort, l’institut hydro-biologique (aquarium d’Alexandrie) contient une grande variété de poissons rares. Plus à l’est du quartier d’Anfouchi, il y a une petite nécropole de cinq tombes datant de l’époque ptolémaïque.

Le théâtre (Amphithéâtre romain) de Kom el-Dikka signifie « tas de pierres ». Le site est découvert en 1959 par une équipe de Polonais. Unique dans le pays le site est toujours en fouilles depuis 1970. Toutefois avec la découverte de restes romains comprenant ce théâtre avec des galeries, ainsi que des sections de plancher en mosaïque et aussi des sièges de marbre pour accueillir jusqu’à 800 spectateurs. Au temps des Ptolémées, ce secteur était un jardin de plaisirs. Par ailleurs le théâtre pourrait être couvert pour servir d’odéon à des œuvres musicales, bien que les inscriptions suggèrent qu’il a également parfois été employé pour des concours de lutte. Donc le théâtre comporte treize rangées semi-circulaires de marbre blanc importé d’Europe; Aussi ses colonnes sont de marbre vert importé d’Asie Mineure et de granit rouge importé d’Assouan. Chaque côté est décoré d’un pavage géométrique de mosaïque fabriquée au IIème siècle avant notre ère.

Hors du théâtre, on peut voir des voûtes et des murs en pierre ainsi que des bains romains en briques et les restes de maisons romaines, alors que dans l’enceinte est installé le musée sous-marin en plein air afin d’y exposer les sphinx, les obélisques, les fragments de statues colossales, sorties des eaux de la Méditerranée par l’équipe du Centre d’études alexandrines.
Près de ce site (Kom el-Dikka) vers la caserne des pompiers, un temple ptolémaïque dédié à Bastet (Bubasteion) vient d’être découvert par une équipe d’archéologues égyptiens. En fait ce temple construit à la demande de la reine Bérénice, épouse de Ptolémée III Évergète, 600 statues, dont plusieurs à l’image de Bastet, y ont été découvertes.

‘’Bibliotheca Alexandrina’’ construite approximativement à l’emplacement de l’antique édifice de la bibliothèque d’Alexandrie, est en fait une bibliothèque et un centre culturel. Les travaux débutèrent en 1995 et coûtèrent 220 millions de dollars. Elle fut inaugurée le 16 octobre 2002, et elle dispose de la plus grande salle de lecture au monde, occupant sept des onze étages du bâtiment principal, offrant ainsi 2 000 places assises, 180 salles d’étude et devant héberger à terme huit millions d’ouvrages.
Dans le cadre d’un projet conduit conjointement par l’Unesco et l’Égypte, ‘’Bibliotheca Alexandrina’’ devrait pouvoir accueillir environ huit millions d’ouvrages, ce qui en fait une bibliothèque de taille respectable à l’échelle mondiale….qui est quand même assez loin derrière la bibliothèque du Congrès, aux États-Unis, qui elle, abrite près de 34,5 millions d’ouvrages, ou encore la bibliothèque François-Mitterrand, à Paris, qui en contient quelque vingt millions. La Bibliothèque nationale de France a effectué en juillet 2010 un don de 500,000 ouvrages francophones à la Bibliotheca Alexandrina, comme socle du partenariat entre les deux institutions.
La Bibliotheca Alexandrina est un établissement trilingue : arabe, français et anglais, bien qu’elle doit devenir selon son directeur Ismail Serageldin, un haut lieu de la francophonie dans la région.
Tout d’abord la bibliothèque a été proposée en 2003 pour une inscription au patrimoine mondial, ainsi elle figure donc sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel.
L’architecture de la bibliothèque a été choisie à l’issue d’un concours organisé par l’Unesco, et c’est la proposition d’une agence d’architecture norvégienne, Snøhetta, qui a été retenue, et le plan a été réalisé par l’ingénieur égyptien Mamdouh Hamza.
À côté de la salle de lecture se trouvent trois musées, cinq instituts de recherche ainsi que des salles d’exposition. Dans la bibliothèque, les salles de lecture s’étagent sur sept niveaux, dont quatre se trouvent sous le niveau de la mer. De hautes colonnes ornées de fleurs de lotus décorent l’intérieur des salles de lecture qui peuvent ainsi accueillir jusqu’à 2 000 personnes. Un musée est réservé à des milliers de manuscrits anciens dont deux copies de la Bible offertes par le Vatican à la bibliothèque ainsi qu’une copie de la Description de l’Égypte. Le musée possède aussi une copie identique de la pierre de Rosette et un livre du mémorandum de l’inauguration du canal de Suez; il comprend également des tableaux de la cérémonie du voyage des reines et des princes qui ont été dessinés par l’artiste du Khédive Ismaïl Pacha.

Les catacombes de Kôm-el-Chougafa constituent le plus grand site funéraire romain d’Égypte. Alors que sa découverte date du 28 septembre 1900 lorsqu’un âne tomba dans une fosse, ce qui provoqua l’effondrement du sol, et dix mètres plus bas sont apparu les catacombes de Kom-el-Chouqaf, ce qui en a fait l’un des plus importants sites archéologiques d’Alexandrie. Ce complexe funéraire construit à la fin du premier siècle fut utilisé jusqu’au début du (ive ?).
Ces tombeaux creusés dans la roche pour une riche famille représentent la dernière construction principale existante de l’ancienne religion égyptienne, bien que les motifs funéraires soient de style égyptien antique pur inspirés des modèles gréco-romains. 300 tombes ont été creusées, avec des bancs pour les visiteurs apportant des offrandes. Le complexe contient également des petites chapelles et un escalier en colimaçon qui descend sur trois niveaux souterrains, mais le dernier niveau est inondé. Les deux niveaux supérieurs comprennent pour leur part une salle à manger qui accueillait les repas funéraires et le tombeau principal, mélangeant des symboles égyptiens, grecs et romains.
Des Grecs à nos jours, un lent processus de vieillissement a altéré les peintures murales des tombes. La coloration des pigments s’est lentement estompée et les peintures ont basculé dans l’illisibilité. En 1993 un changement d’hygrométrie modifie l’apparence des parois. Des traces de peintures apparaissent, révélant légèrement, au-dessus d’une des tombes du hall de Caracalla, une fresque jusqu’alors inconnue.
Au centre de la façade le disque solaire familier surmonte une frise de serpents ; à gauche et à droite deux serpents portent les couronnes de la Basse-Égypte et de la Haute-Égypte, mais ils ne sont pas comme les cobras de Saqqarah ou de Thèbes, ils semblent plutôt être conçus comme une bande dessinée moderne.
Dans la chambre du tombeau, le décor comprend Horus, Thot et Anubis. Le prêtre dans sa peau de panthère et le roi faisant une offrande aux défunts sous forme d’Osiris; ces figures sont rendues dans le modèle gréco-romain. Aux scènes traditionnelles s’ajoutent les groupes supplémentaires de raisins, de têtes de méduse, et d’une variété de décors grecs et romains.

Les jardins et le palais de Montaza ont été construits en 1892 par le roi Abbas II qui a également construit un grand palais appelé le Salamlek. En 1932, le roi Fouad Ier a construit un plus grand palais et l’a appelé le Haramlik. Son fils, le roi Farouk, a construit la jetée sur la mer. Le reste de l’espace est constitué de jardins. La résidence d’été du Khédive Abbas Hilmy a accueilli les hôtes du roi Farouk, mais seul l’extérieur du bâtiment est accessible à la visite. Toutefois l’intérieur sert de résidence pour les présidents égyptiens. En fait cet endroit est très tranquille bien qu’il vous offre la possibilité de voyager dans un parc de 150 hectares qui entoure un palais. À ne pas manquer car il y règne une douce atmosphère propice à la rêverie et surtout une faune des plus remarquables. C’est un des lieux préférés pour les Alexandrins qui aiment se promener dans les jardins et sur la corniche.

Les plages d’Alexandrie qui s’étendent d Al-Ma’amora à l’Est jusqu’ au Agamy à l’Ouest représentent environ 24 km de long. Les plages d’Alexandrie sont très fréquentées par les égyptiens; en fait elles sont des lieux idéals pour les habitants et des endroits de détente. Grâce à sa situation géographique, Alexandrie a acquis la popularité parmi les pays arabes comme étant un Centre de villégiature très prisé; de plus c’est un merveilleux endroit où on peut y passer tout l’été, car elle renferme plus de 35 plages parmi lesquelles : plages touristiques, plages distinguées et plages gratuites. Aussi un des monuments géographiques les plus célèbres à Alexandrie est sans conteste le Port de l’Est avec sa forme de croissant.

La colonne de Dioclétien (colonne de Pompée) est une colonne monolithique en granit rouge d’Assouan, de vingt-cinq mètres de haut et d’une circonférence de neuf mètres. Après sa défaite par Jules César dans la guerre civile, Pompée se sauve en Égypte où il est assassiné en 48 Av.J.C. et ainsi les voyageurs médiévaux ont cru plus tard qu’il devait être enterré ici.
Alors qu’en réalité la colonne fut construite en l’honneur de l’empereur Dioclétien à la fin du (ive ?) siècle, qui a capturé Alexandrie après l’avoir assiégée. Elle se trouve dans le parc archéologique d’Alexandrie en Égypte à l’endroit où se trouvait le Sérapéum. Ensuite les Arabes l’ont appelé Amoud el-Sawari, colonne des colonnes. Cette colonne est le monument antique le plus grand à Alexandrie, étant donc à l’origine dans le temple du Sarapis qui était par le passé une structure magnifique rivalisant le Sôma et le Caesareum.
Tout près, il y a des galeries souterraines où des taureaux sacrés Apis ont été enterrés ainsi que trois sphinx à l’intérieur d’un parc dans lequel des travaux archéologiques sont encore en cours d’exécution. Lors de l’expédition d’Égypte, les savants ont établi de nombreux rapports sur leurs travaux de description de l’Égypte, dont un sur la colonne dite de Pompée : Le Sérapéum d’Alexandrie, dans l’Antiquité un sanctuaire dédié à Sérapis. En fait le culte gréco-égyptien de Sérapis a été établi par les Ptoléméens, mais sans doute à Memphis. Les fouilles archéologiques indiquent que le temple d’Alexandrie fut fondé sous Ptolémée III. Il a voulu magnifier un dieu qui pourrait unir le peuple égyptien avec les souverains grecs, bien qu’Il se trouve dans le quartier égyptien de Rakôtis, sur un terrain surélevé qui le faisait surnommer l’« Acropole d’Alexandrie ». Donc Sérapis avait des caractéristiques des deux religions et est devenu le protecteur d’Alexandrie. Les vestiges archéologiques indiquent que le culte y était très populaire, dont les plaques de fondation bilingues où le nom de Sérapis apparaît aussi sous la forme égyptienne « Oser-Api », statue du taureau Apis en granit noir, aujourd’hui au musée gréco-romain d’Alexandrie, ainsi que deux obélisques et deux sphinx en granit rouge.
On installa aussi dans le parc archéologique d’Alexandrie une annexe de la célèbre bibliothèque d’Alexandrie, datant de l’époque romaine. Détruit en 392 par Théophile d’Alexandrie, évêque d’Alexandrie, alors qu’il appliquait un décret de Théodose Ier, autorisant la fermeture et la démolition des temples païens. Entièrement rasé et remplacé par une église chrétienne, il n’en reste que la colonne dédicatoire de Dioclétien, plus connue sous l’appellation de colonne de Pompée.

Oasis Siwa

Située à 300 km au sud-ouest de Marsa-Matrouh. C’est la plus au nord des cinq grandes oasis du désert lybique. Habitée par des descendants des Berbères, les Siwis. En fait l’oasis fait figure à part en Egypte. Ici, on parle le Siwie, dialecte complètement différent de l’arabe que l’on parle dans toute l’Egypte. 

L’oasis de Siwa est une oasis de l’ouest de l’Égypte, proche de la frontière libyenne.  Bien qu’elle est en bordure directe du plateau du désert libyque à 70 km de la frontière et de la dépression de Qattara. Installée sur une nappe phréatique qui émerge au fond d’une nappe phréatique.

À 560 km du Caire. Bien que l’oasis de Siwa soit située à 300 km au sud-ouest de Marsa-Matrouh. Elle est la plus septentrionale des oasis égyptiennes. C’est la plus au nord des cinq grandes oasis du désert libyque. Habitée par 33 000 habitants de descendants des Berbères, les Siwi. L’on parle un dialecte complètement différent de l’arabe parlé dans toute l’Egypte !                                                   

Lorsque vous arrivez à Siwa. Vous découvrirez un lieu paradisiaque. De sources, de lacs salés et des oliveraies et des palmeraies infinies.

Deux grands lacs salés sont alimentés par l’eau de drainage d’origine agricole. Ainsi que deux vieilles forteresses de terre construites sur des inselbergs. Shali Siwa et Shali Agourmi sont aujourd’hui en ruines.

Cette oasis est un des lieux les plus pittoresques d’Egypte. Qui séduit les voyageurs en quête de tranquillité et d’une beauté naturelle. Aussi des paysages et l’ombre de ses arbres fruitiers dans le désert.

La visite d’Alexandre le Grand

Après qu’Alexandre le Grand est entré en Égypte et a établi la ville d’Alexandrie. Ensuite il a décidé de visiter le temple d’Amon à Siwa. Qui a acquis une grande renommée après l’incident de l’armée de Cambyse. À l’hiver 331 avant notre ère Alexandre est arrivé au temple d’Amon à Siwa.

Et le grand prêtre l’a emmené au Saint des Saints . Une pièce sombre dans laquelle seul le grand prêtre et le roi sont entrés. Et il n’a permis à aucun de ses assistants pour l’accompagner. Quand Alexandre a quitté le temple. Il a semblé soulagé, et il a refusé de révéler ce qui s’était passé à l’intérieur. Et tout ce qu’il a dit à ses amis : « J’ai entendu ce que mon cœur aime

L’art et les coutumes locales

L’arrivée de la route en 1980 et de la télévision exposa l’oasis de Siwa aux styles et aux modes du monde extérieur. Et les traditionnels ornements en argent progressivement remplacés par de l’or. Les broderies et les costumes des femmes témoignent cependant encore des anciens styles et traditions.  

Le châle porté par les femmes, est apporté de l’extérieur de l’oasis. Plus précisément de la ville de kerdasa dans le gouvernorat de Gizeh.                                  

Festivals

Le festival de Siyaha les habitants de l’Oasis de Siwa est une fête spéciale (la fête des récoltes). Qu’ils célèbrent à la pleine lune dans le ciel en octobre de chaque année. En l’honneur du saint de la ville, Sidi Sulayman, est unique à Siwa. (Le nom est souvent mal compris comme une référence au “tourisme”. Mais en fait il est antérieur au tourisme.

 Bien que à cette occasion des hommes se réunissent sur la montagne ‘Gabal Al – Dakrour’, pour manger ensemble. Aussi chanter des chants de remerciement à Dieu et se réconcilier entre eux. De plus toutes les maisons siwis coopèrent à la préparation et à la cuisson des repas copieux.

 Alors que à cette époque les habitants mangent du Fattah (Riz, pain grillé et viande). Après la prière de midi tous les jeunes Siwis se rassemblent pour préparer le banquet. Ainsi personne n’est autorisé à manger avant que l’appelant n’annonce qu’il va commencer à manger afin qu’ils puissent tous manger ensemble.

Les femmes restent dans le village et font la fête en dansant, chantant et jouant du tambour.

 La nourriture pour le festival est achetée collectivement, avec des fonds recueillis par les mosquées de l’oasis. Les célébrations durent 3 jours, et au petit matin du quatrième jour. Les hommes forment une grande marche. Tout en tenant des drapeaux et en chantant des chants spirituels.

La marche part de Gabal El – Dakrour et se termine sur la place Sidi Solayman – au centre de Siwa.  Déclarant la fin des festivals. Aussi le début d’une nouvelle année sans haine ni rancune, et avec amour, respect et réconciliation.

Traditionnellement, les enfants célèbrent également la grande fête en allumant des torches. De plus en chantant et en échangeant des bonbons. La célébration des adultes se limitait à la préparation d’un grand repas.

L’économie

L’agriculture est la principale activité de l’oasis de Siwa moderne. En particulier la culture des dattes et des olives. En fait c’est essentiellement une agriculture oasienne irriguée de jardinage en palmeraie.

Aussi du maraîchage et une arboriculture principalement tournée vers la culture des dattes et des olives. Lesquelles sont en partie valorisées en huile. Aussi L’artisanat, comme la vannerie.

Au cours des dernières décennies, le tourisme est devenu une source vitale de revenus. Une grande attention accordée à la création d’hôtels qui utilisent des matériaux locaux et affichent des styles locaux. L’une des principales attractions est l’utilisation de matériaux écologiques dans la conception des hôtels.

L’oasis de Siwa est aussi célèbre pour son tourisme médical. Car son sable fournit des éléments naturels qui conviennent à la médecine alternative. Le safari en 4×4 est l’un des voyages préférés des visiteurs de l’Oasis.

Certaines statistiques indiquent que Siwa reçoit environ 30 000 touristes par an Egyptiens et étrangers. Un certain nombre de sites étrangers et arabes l’ont classé parmi les 9 endroits les plus isolés de la planète.

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L’architecture de Siwa

A un caractère spécial et distinctif, car les maisons traditionnelles sont construites avec de la pierre kruchif. Qui se compose de sel et de sable doux mélangé à de l’argile. Les portes et les fenêtres sont faites d’oliviers et de palmiers. Aussi l’argile est utilisée pour coller les pierres, après les avoir mélangées avec du sable. En fait ces maisons sont en harmonie avec l’atmosphère de l’oasis.

En hiver il fait chaud et en été il est humide. Cependant, récemment, le taux de construction en béton dans l’oasis a augmenté. Ce qui a conduit au déclin de la construction traditionnelle. En raison du besoin d’entretien annuel des bâtiments en raison du niveau d’eau élevé.

L’artisanat et l’art locales  

 Les arts de la broderie et de la poterie artisanale font partie des métiers traditionnels les plus distingués de l’oasis. L’art de la broderie dans l’oasis a un caractère spécial. Alors qu’il est basé sur sa fabrication par les femmes de l’oasis. Et il se caractérise par des dessins pour les vêtements de mariée.

Aussi des vêtements quotidiens pour les femmes et les hommes, et des meubles, des tapis et des kilims. La broderie utilise les cinq couleurs vert, rouge, jaune, bleu et noir. Bien que les motifs locales préservent l’héritage hérité pendant des milliers d’années.

Ainsi que des plats de tajine et les marmites traditionnelles en forme de pyramide, joliment décorées.

La flûte en métal est considérée comme le héros de la musique Siwi. Et le chant collectif comme le maître du chant folklorique. Qui est un chant rituel associé aux saisons et aux occasions telles que le mariage. Les naissances et de récolte. Le chant à Siwa n’est pas Tarabiyya. Mais la plupart des sujets de chansons concernent l’éloignement, l’abandon, l’amour et la sagesse

Les traditions

Une des traditions du mariage à Siwa que les filles sont fiancées depuis leur enfance à l’âge de neuf ans.  Et jusqu’à ce que la mariée ait atteint l’âge du mariage, le jeune homme n’a pas le droit de voir sa fiancée. Sauf les jours fériés seulement et qu’est en présence de son père ou de son frère. La cérémonie de mariage s’étend sur 3 jours et la mariée est ornée de 99 tresses.

 Chaque tresse portant l’un des plus beaux noms de Dieu. Mettant de l’huile d’olive sur ses cheveux et la colorant avec du henné.  La robe, caractérisée par des ornements, des coiffes, des ceintures, des voiles en fer forgé. Et des masques remplis de pièces d’argent ou d’or. La mariée porte sept robes différentes les unes sur les autres.

Les temps de l’accouchement ont aussi leurs propres rituels. Et si l’accouchement est difficile, le mari et ses voisins tirent des coups du feu à côté de sa femme pour expulser les djinns (les mauvais esprits) et accélérer l’accouchement. Ensuite lorsque les enfants sont nés.

Les femmes rassemblent leurs bijoux dans un bol de l’eau et le soulèvent, puis elles le laissent tomber par terre. Pour créer de la bénédiction pour l’enfant, croyant que c’est pour expulser les mauvais esprits. Ensuite quand la mère accouche Son nouveau-né elle gît sur un kilim par terre. Pendant une semaine ou dix jours. et mange du poisson salé, comme une tradition héritée.

La langue est la langue amazighe ou de la langue berbère. Chaque enfant le parle en raison de sa naissance et de son éducation. Puis apprend la langue arabe pendant les étapes d’étude, en plus de leur dialecte égyptien moderne.

Les incontournables à visiter pendant votre voyage en Egypte.

Les sources d’eau (Ains)

Malgré sa situation au milieu du désert. De l’eau douce y est répandue de 200 puits coulant quotidiennement 90 000 m cube.  

Ain Cléopâtre : C’est l’une des attractions touristiques les plus célèbres de Siwa. Également connue sous le nom d’Ain Juba ou Ain Shams. Qui est un bain de pierre rempli d’eau de source chaude naturelle. Et certains prétendent qu’il est nommé d’après la reine égyptienne qui a nagé seule lors de sa visite à Siwa.

Ain Fatnas: Il est à environ 6 km à l’ouest de Siwa, et il est situé sur l’île de Fatnas surplombant le lac salé et entouré de palmiers et de paysages désertiques.

Source 1 : Aussi appelée ” la source de la Grande Mer. C’est une source chaude de soufre à 10 km de l’oasis près de la frontière libyenne au cœur de la Grande Mer de Sable.

Le temple d’Amon (Le temple de l’oracle) Également appelé le temple d’Alexandre, est l’un des monuments les plus importants de l’oasis de Siwa.  Construit à l’époque pharaonique pour répandre la religion d’Amon parmi les tribus et peuples voisins. En raison de l’emplacement de Siwa en tant que carrefour des routes commerciales. Le temple est célèbre pour la visite d’Alexandre le Grand après avoir conquis l’Égypte en 331 av. J.C.

Il se dresse au nord-ouest du rocher d’Aghourmi, l’antique capitale de l’oasis. Son oracle a joué un rôle fondamental dans la conquête de l’Égypte par Alexandre le Grand. Qui se rendit à Siwa afin de faire légitimer son pouvoir par l’oracle d’Amon.

Le temple Umm Ubaidah est le deuxième temple d’Amon dans l’oasis et est situé près du temple de l’Apocalypse. Construit par le pharaon égyptien Nectanabo II ou Nakhtanebo II de la trentième dynastie. Auquel une image présente le pharaon agenouillé devant le dieu Amon.

La forteresse de Shali qui domine le centre de la ville Shali. La fondation de la ville de Shali remonte à 1203, et son nom signifie la ville en langue Siwi. La ville n’avait qu’une seule porte pour vérifier ses défenses. Et elle s’appelait «Anshal» signifiant la porte de la ville.

Sur le côté nord de l’enceinte de la ville il y a l’ancienne mosquée, et une deuxième porte a été ouverte pour la ville sur le côté sud appelé «Atat» signifiant la nouvelle porte, et il a été utilisé pour ceux qui préfèrent éviter de passer devant Al-Ajwad sont les chefs de famille, et seuls les habitants de Siwa connaissaient l’emplacement de cette porte, ils l’utilisèrent donc secrètement pour sortir ou entrer en état de siège de la ville.

Et parce que les coutumes syriaques empêchaient les femmes de sortir sauf dans les limites les plus étroites et sans se mêler aux hommes, une troisième porte appelée «Qaduha» a été ouverte, et les femmes n’étaient pas autorisées à partir, sauf à utiliser cette porte uniquement. La pierre d’archive d’argile a été utilisée dans la construction de maisons de ville, extraite du sol saturé de sel, car lorsqu’elle sèche, elle devient dure comme du ciment.

En 1820, les forces de Muhammad Ali Pacha ont conquis Siwa et l’ont soumise à l’autorité du gouvernement, de sorte que la ville jouissait de la sécurité et de la protection, et en 1826, le Conseil d’Al-Ajwad a permis aux gens de construire leurs maisons à l’extérieur des murs de la ville. En 1926, un grand nombre de maisons de la ville se sont effondrées et les autres ont été fissurées à cause des pluies torrentielles. Les habitants ont déserté Shali et construit de nouvelles maisons sur le toit de la montagne

Mausolée Sidi Slimane l’imam des Siwis et la figure la plus célèbre de l’Oasis. Les gens de l’Oasis racontent que Sidi Suleiman était un juge très pieux et pieux, et on dit à son sujet que dans le passé il a rassemblé les gens de l’oasis dans la mosquée et les a suppliés auprès de Dieu afin de les empêcher de attaquant la campagne de raids attaques sur l’oasis.

Avec une soif extrême, il a frappé le sol avec son bâton, et une source d’eau a explosé, et on dit que sa mère, avant de lui donner naissance, aimait manger du poisson, alors sa colombe se tenait sur ses filets et lui laissait un poisson, et c’est la raison de l’habitude répandue à Siwa jusqu’à présent où la mère du nouveau-né mange du poisson, surtout si le nouveau-né est un mâle.

Montagne des morts C’est une montagne qui comprend un groupe de tombes anciennes datant de la période comprise entre le quatrième et le troisième siècle avant JC, et qui ont été réutilisées aux époques grecque et romaine. La montagne est à environ 2 km de Siwa, et des tombes y ont été découvertes à la suite de la fuite du peuple Siwa vers la montagne lors des raids de la Seconde Guerre mondiale.

Montagne Dakrour est située à 3 km au sud de l’oasis de Siwa, et elle a deux sommets appelés “Nadera et Nazareth”. Au sommet de Nazareth il y a une grotte creusée dans la roche appelée “Tanasur”. Et en dessous se trouve un monument appelé “La Maison du Sultan” fait de calcaire propre.

La montagne est célèbre pour son sable chaud, qui a des propriétés curatives, et elle contient le pigment rouge utilisé dans la fabrication de la poterie de Siwi. Les visiteurs égyptiens et étrangers affluent vers la montagne pendant l’été pour profiter des bains de sable chaud, qui se caractérisent par leur capacité à traiter les maladies rhumatismales, les douleurs articulaires, les maladies de la colonne vertébrale et de la peau.

Musée de la maison Siwi Le musée créé en coopération avec le gouvernement canadien. Dans le parc du conseil municipal sur une superficie de trois acres. Au style style traditionnel Siwi, utilisant des briques de terre et des troncs de palmiers. Il combine l’histoire de la vie Siwi et son développement en différentes étapes du temps.

Il contient aussi de nombreuses collections qui expriment l’authentique héritage Siwi. Combiné avec les efforts personnels des habitants de l’oasis, tels que des bijoux en argent, des instruments de musique. Ainsi que des costumes de mariage, des paniers, de la poterie et des outils agricoles.

Le musée n’est pas soumis à la supervision du ministère de la Culture. Mais il est supervisé par le conseil municipal de Siwa. La supervision technique est assurée par un comité composé de cheikhs tribaux et d’un certain nombre de membres de l’université de résidents de Siwa. Et le musée dépense sur lui-même grâce au droit d’entrée imposé aux visiteurs.

La découverte de L’oasis de Siwa et ses environs, est l’un de nos voyages hors de sentiers battus :  Voyage Oasis Siwa

 

Le Désert Blanc et Oasis de Bahariya

C’est l’occasion de faire une excursion inoubliable. A pied, à dos de chameau ou en 4X4. Toutefois,  vous êtes assurés de traverser des paysages spectaculaires. Ainsi avec des roches en forme de champignons, oiseux et d’animaux. En fait lors de votre voyage en Ce décor vous fera le bonheur en quête de panoramas époustouflants. C’est le vestige d’une époque pendant laquelle cette zone situait sous la mer. À proximité, un désert noir d’origine volcanique, la Montagne du Cristal.

 

Le delta du Nil

Désigne la région d’Égypte où le Nil se jette dans la mer Méditerranée. L’une une de régions qui vous fait découvrir la Varie Egypte’ l’Egypte authentique’. C’est le choix idéal si vous désirez faire un voyage en Egypte, ou vous serez épargnée du tourisme de masse.  Par ailleurs le delta est une zone d’agriculture intensive. De l’est d’Alexandrie jusqu’à Port-Saïd et Suez. A voir : Tanis, la deuxième capitale de Ramsès II, Ismaïlia, Port Saïd, le Canal de Suez et ses maisons coloniales. Aussi les Pigeonniers de Qutur sans oublier Rosette.

 

La Moyenne Egypte

Elle est aussi l’une de régions qui vous fait découvrir la Varie Egypte’ l’Egypte authentique’, épargnée aussi du tourisme de masse, la Moyenne Egypte est le nom moderne de la partie de l’Egypte, qui s’étend, approximativement et du Sud au Nord, depuis la ville actuelle de Qena (Dendérah), jusqu’au sud du Fayoum. Votre voyage en Egypte dans la Moyenne Egypte vous sera un vrai joyau. . Avoir : Touna el Djébel, les tombes de Beni Hassan, le Monastère de la montagne des oiseux (Djébel el Teir), Tel Amarna, les temples de Dendérah et Abydos. 

 

Louxor et ses environs

Louxor est un incontournable lorsque l’on voyage en Egypte. Elle se situe sur le site de l’ancienne Thèbes, capitale des pharaons au summum de leur pouvoir. Ne manquez pas la visite de Louxor pendant votre prochain voyage en Egypte. Elle est bâtie autour de deux énormes monuments antiques : l’élégant temple de Louxor et le temple de Karnak. Les tombes royales de la vallée des rois et de la vallée des reines se trouvent sur la rive ouest de la rivière, ainsi que la Valle de Nobles, le Temple Hatshepsout, le Village des Artisans, et plus au Sud les Temples Edfou et Kom Ombo.

 

Assouan

La plus belle ville sur le Nil, lieu des pharaons noirs et où tout a commencé ! cette ville a beaucoup à offrir. Si vous aimez admirer le beau paysage, ne manque pas la découverte d’Assouan lors de votre voyage en Egypte. Ici, le Nil est à son apogée de beauté, serpentant entre les nombreux îlots verdoyants qui l’habitent et couronnées de felouques. Joyau de l’Égypte du sud, nubienne et fière de l’être !  Située près de la première cataracte. A ne pas rater : Le Temple d’Isis de Philae (La perle du Nil), le Haut Barrage, et une balade en felouque sur le Nil.

 
 

Les temples d’Abou Simbel

Sont deux creusés dans la roche, au nord du Lac Nasser, sur le Nil, à environ 70 kilomètres de la deuxième cataracte. La visite des temples d’Abou Simbel pendant votre voyage en Egypte vous sera inoubliable.

Construits par le pharaon Ramsès II, vers 1260 av. J.-C. pour commémorer sa victoire à la bataille de Qadesh, ils étaient destinés à son culte ainsi qu’à celui de dieux égyptiens et de son épouse Néfertari. Ramsès II lance le chantier dès le début de son règne, les temples doivent combler les dieux, assurer grâce au bon cycle des crues du Nil la sécurité alimentaire de ses sujets.

 
 

La Mer Rouge et le Sinaï

Elle est l’est une des plus salée du globe, elle abrite de très nombreux poissons et plus de 1000 espèces de mollusques et invertébrés. La Mer rouge est l’une de plus belles destinations lors de votre voyage en Egypte. Elle est le paradis des plongeurs, avec bouteille où avec un masque et un tuba pour découvrir un monde merveilleux de poissons multicolores et de superbes coraux. Les stations balnéaires les plus célèbres : Hurghada, El Quesir, Safaga, Marsa Alam, et sur le Sinai : Sharm el Sheikh, Dahab, et à visiter le Monastère Sainte Catherine, le Mont Sinaï, et les Déserts du Sinaï.

 
 

La Jordanie

Une charnière entre le monde méditerranéen et l’Orient, où se succédèrent de nombreuses civilisations. Elles ont laissé de splendides vestiges : la ville romaine de Jerash, des forteresses croisées, les châteaux omeyyades, le désert rouge de Wadi Rum et, bien sûr, la merveilleuse Pétra, cité creusée dans la roche par les Nabatéens. La Jordanie est avant tout le pays des couleurs : la mer Rouge, Pétra la Rose, Amman la Blanche, sans oublier l’orange, le jaune et l’or du désert… En cours de route, ne manquez pas une baignade dans la mer Morte. Un voyage en Egypte et la Jordanie est l’un de plus beaux voyages au monde. 
 
 
 

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